Télébec entre dans l’ère de l’Inforoute 1996-05-16
Télébec entre dans l’ère de l’Inforoute
Télébec est résolument engagée dans le déploiement d’infrastructures de télécommunications qui permettront l’accès graduel à l’autoroute de l’information, aussi appelée «Inforoute», sur son territoire. En ce sens, des gestes concrets ont déjà été posés par l’entreprise : investissements massifs dans la modernisation de son réseau (un demi-milliard de dollars entre 1989 et 1999), accès locaux au réseau mondial Internet et mise en place de salles publiques et privées de vidéoconférence.
C’est l’assurance qu’a donnée la direction de Télébec lors d’une rencontre avec les chefs de file de la région. L’entreprise souhaitait ainsi faire le point sur les enjeux importants de l’industrie des télécommunications.
L’objectif de Télébec consiste à offrir un accès graduel à l’autoroute de l’information simultanément au reste de l’industrie des télécommunications dans un esprit de partenariat avec des entreprises locales et régionales.
L’autoroute de l’information permettra la transmission, sur un même réseau et à grande vitesse, de la voix, des données et des images. Ce méga-réseau de télécommunications rendra partout possible la télémédecine, les services bancaires à domicile, le télé-enseignement et une panoplie de services qui favoriseront l’éclatement des barrières régionales et nationales. L’accès aux services de l’Inforoute dans 80 % des foyers canadiens est prévu en 2005.
À propos d’Internet...
Première application tangible de l’Inforoute, le réseau mondial Internet connaît une popularité sans cesse grandissante. En tant que distributeur autorisé du service Sympatico, Télébec a introduit ce service d’accès sans frais d’interurbain à Internet à Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Amos, Ville-Marie et Mont-Laurier en même temps que Bell Solutions Globales l’a fait à Montréal, Québec, Hull, Ottawa et Toronto. Selon la rentabilité de ce service, Télébec étudiera le déploiement de Sympatico ailleurs sur son territoire.
... et de vidéoconférence
Télébec a aussi mis sur pied, en 1995, deux salles publiques de vidéoconférence en partenariat avec des entreprises locales en Abitibi (Le Confortel Val-d’Or et l’Hôtel Albert de Rouyn-Noranda). L’entreprise évaluera la possibilité d’ouvrir d’autres salles de ce type ailleurs sur son territoire.
Télébec a aussi développé une précieuse expertise dans la mise en place de salles privées de vidéoconférence, comme ce fut le cas à la Commission scolaire de Chisasibi et de Mistissini. Propriété des Cris, ces équipements leur permettent de dispenser des cours aux adultes sans que ceux-ci n’aient à se déplacer pour recevoir leur formation.
L’Inforoute frappe à la porte et Télébec est au rendez-vous !
Le rééquilibrage tarifaire
Dans un autre ordre d’idée, la direction de Télébec a précisé que la venue de la concurrence dans l’interurbain et la chaute inévitale des tarifs dans ce domaine ont imposé un changement de cap à l’ensemble de l’industrie des télécommunications. Il est maintenant nécessaire de rétablir l’équilibre entre les revenus des services locaux et interurbains et leurs coûts de prestation.
Dans cette foulée pan-canadienne, Télébec a amorcé, au début des années ’90, un processus de rééquilibrage tarifaire visant à rapprocher les tarifs des différents services de leur coût de revient, soit un mouvement à la baisse pour l’interurbain et à la hausse pour le service local. De plus, l’entreprise a introduit des plans d’économie de l’interurbain extrêmement concurrentiels qui viennent réduire davantage les tarifs de ce service.
Ainsi, depuis 1993, Télébec a réduit ses tarifs interurbains de près de 50 %
Parallèlement à ces réductions majeures des tarifs interurbains, Télébec a haussé graduellement les tarifs du service local de base. Depuis 1993, ceux-ci ont été augmentés en moyenne de 23,8 % pour le service de résidence et de 27,7 % pour le service d’affaires, soit une hausse moyenne annuelle de 0,72 $ par mois pour le se